mercredi 25 août 2010

signes

Une des manières de sensibiliser le plongeur à l'environnement marin, c'est bien sûr de parler bio… Mais pour parler sous l'eau, le signe remplace le mot, aussi, une des pistes de réflexion à développer est la mise en place d'une codification signée pour exprimer des notions "bio". Ceci afin d'exprimer quelques principes durant la plongée. Le mémoire de Pierre Lefaure souligne cet intérêt et propose quelques signes "plongée" dérivés de la langue des signes, à développer, améliorer, adapter, etc…

vendredi 13 août 2010

macro-déchets

Lorsque l’on interpelle un citoyen français sur la pollution maritime, la première chose qui lui vient à l’esprit est celle relative aux marées noires ; certes sa réponse n’est pas dénuée de sens. Cependant, les plongeurs que nous sommes ont tous été confrontés un jour ou l’autre à d’autres types de pollutions marines ou sous marines : les macro déchets.
Les macro déchets sont constitués principalement d’emballages (de 60 à 95 % selon les sites). On trouve également les objets en verre (bouteilles, conserves, flacons, etc.), en métal (boites de conserves, canettes, carcasses de vélos ou de mobylettes..), en plastique, en matériaux composites, etc.

Les macro déchets arrivent sur les plages, sur ou sous l’eau par différentes voies. Soit ils viennent de loin, charriés par le vent et l’eau, soit ils sont abandonnés sur place. C’est là le fait de citoyens irresponsables n’ayant aucune notion de la durée nécessaire pour que l’objet jeté disparaisse à jamais (à titre d’exemple, la durée de vie d’un mégot de cigarette est de 1 à 5 ans !!!) ou d’individus peu scrupuleux de jeter à la mer qui un vélo, qui une machine à laver…

Dans les ports, les macro déchets sont le fait, heureusement plus rares, de certains marins pêcheurs, qui jettent par-dessus bord les vieux filets, les batteries usagées, les huiles de fond de cale, les pneus servant de pare battages, etc. Egalement concernés, certains plaisanciers qui n’hésitent pas non plus à jeter leurs eaux noires (eaux usées des toilettes) ou leurs eaux grises (eaux usées de la vaisselle, de la douche ou celles qui s’écoulent d’un pont de bateau que l’on nettoie à l’aide d’un détergent pas forcément biodégradable…). Compte tenu du nombre croissant de plaisanciers (la vente de bateaux à voile ou à moteur a explosé au cours de ces dernières décennies..), la tendance ne devrait pas s’inverser bien au contraire, à moins qu’une information systématique à l’échelle nationale ne soit rapidement apportée. En effet, avec des éco gestes simples et de bon sens, chacun pourrait à son niveau limiter les dégâts occasionnés actuellement sur l’environnement.

En ce qui concerne l’activité plongée, et plus particulièrement la plongée en bouteille, de nombreuses pistes peuvent être envisagées. Toutes, d’une façon ou d’une autre, contribueront soit à réduire son empreinte carbone lors de ses déplacements terrestres et nautiques, soit à limiter l’empreinte du passage du plongeur lors de ses explorations ou de ses formations sous marines, soit à récupérer (au moyen de filets mis à sa disposition par exemple) les macro déchets trouvés au fond.

génèse

Ce personnage est né à l'initiative de Pierre Lefaure et sous le crayon de Laurent Richard, illustrateur pour la presse et l'édition jeunesse (et plongeur). Voici sur une planche, les quelques recherches qui ont abouti au logo qui illustre ce site et signe quelques actions de plongée durable. L'idée est de faire vivre ce personnage, son aspect un peu cartoon l'amènera à s'animer, à évoluer dans différents postures et supports (poster en projet, petites séquences animées, strips BD, etc…).

jeudi 5 août 2010

le logo

Comme évoqué ci-contre, voici le logo qui sera utilisé pour souligner l'aspect "plongée durable" de telle ou telle action menée par des clubs, des associations, ou des instances de la FFESSM. Nous vous tiendrons au courant dans ces colonnes du parcours de cette petite sentinelle bleue.

mercredi 4 août 2010

12 bons conseils pour une plongée durable

n°1 : Pour nous rendre au club, privilégions le covoiturage.

n°2 : Pour enfiler notre combinaison, n’utilisons pas de liquide ou de sacs en
plastique. Optons plutôt pour un produit bio (savon bio, talc, etc.) ou pour
des chaussettes en nylon.

n°3 : Pour le bateau, privilégions les mouillages fixes. En leur absence,  veillons à ne pas abîmer les fonds, choisissons le sable.

n°4 : Attention à notre équipement (manomètre, octopus, APN, lampe, etc.). Il doit faire corps avec nous et ne pas traîner dans le sable ou les coraux.

n°5 : Faune et flore n’aiment pas les «laboureurs». Regardons où nous mettons nos palmes. La nature est fragile et met très longtemps pour se régénérer… protégeons là.

n°6 : Un bon lestage oui, un surlestage non.. Nous risquons sinon de dégrader le site, de nous essouffler, de surconsommer.

n°7 : La maîtrise du gilet est une des conditions majeures pour les plongées d’exploration. Surveillons notre niveau d’évolution et la proximité avec les tombants et le fond.

n°8 : Respectons les espèces protégées, les équilibres naturels et le réflexe de prédation : ne nourrissons pas les poissons.  Notre passage doit être sans conséquence  pour la faune et la flore : ne touchons à rien, ne remontons rien, à l’exception des macro-déchets, que l’on récupèrera dans le "maquereau - filet" des sentinelles bleues.

n°9 : Devenons dès maintenant les sentinelles bleues, en  adoptant un comportement responsable. Signalons aux autorités compétentes tout désordre ou phénomène inhabituel. Demain, il sera trop tard.

n°10 : La mer n’est pas une poubelle, ne jetons rien à l’eau.

n°11 : L’eau est précieuse, ne la gaspillons pas. Optons pour un rinçage collectif avec aseptisant.

n°12 : Le tri sélectif est un réflexe citoyen. Respectons les différents bacs.

dévelopement durable : qu'est-ce que c'est ?

Le concept de développement durable a été expliqué par Lester Brown (1974), fondateur de l’institut Worldwatch, situé à Washington D.C. (Etats-Unis). Selon lui, il est urgent de prendre des résolutions afin de préserver notre capital naturel et humain dans la durée de manière à nous conduire vers une " économie durable écologiquement " et ne pas ainsi épuiser la planète.
Il ressort de cette définition 3 notions :
Notion environnementale :
Il s’agit ici de respecter les écosystèmes naturels terrestres et aquatiques et de préserver les ressources naturelles. Cela se traduit par des mesures de protection de la qualité de l’environnement, par l’implantation, l’aménagement, le maintien des habitats des espèces et par une gestion durable de l’utilisation des populations animales et végétales exploitées.
Notion économique :
Les modes de production se doivent d’être respectueux de la planète et de ses habitants. Pour ce faire, il y a lieu de responsabiliser les entreprises et les consommateurs par rapport aux biens et aux services qu’ils produisent et utilisent. Il faut également sensibiliser les gouvernements quant à leurs politiques écologiques : mettre en place par exemple le principe du " pollueur – payeur ", mettre en application la taxe carbone, etc.
Notion sociale :
Le volet social prend en compte la notion de partage et d’équité. Cela passe par l’accès à tous à l’éducation, à l’emploi, aux soins médicaux, aux services sociaux, à la participation citoyenne, etc.
La combinaison de ces 3 axes correspond au développement durable.